En Vau.


Des hauteurs d'en Vau l'eau paraît si belle qu'on voudrait s'y jeter. Mais on reste raisonnable et on poursuit le long du petit chemin caillouteux balisé de bleu. De temps à autres on jette un oeil à cette invitation au bain, se languissant d'être arrivé. On descend alors des ressauts rocheux, le chemin est raide et il sera pénible au retour.

On traverse les gorges et leur pics de pierres sur lesquels trônent quelques pins isolés. Il est frais ce vallon, l'ombre protège du soleil déjà bien ardent ce matin. C'est un canyon impressionnant, de part et d'autres des éboulis et une végétation diverse qui tranche avec celle des hauteurs.
On arrive enfin à la plage. L'été est proche et déjà les baigneurs y sont nombreux. L'endroit est plus calme et serein en hiver, lorsque les "attrapes couillons" restent à quai et que seul les vrais amoureux des Calanques visitent ces lieux. L'eau est fraîche, elle le restera tout l'été ici. On est déjà à Marseille, et plus à Cassis, n'en déplaise aux touristes du TGV et aux livres-guides mal informés.
En Vau, reine des Calanques, tu es si belle mais si fragile !

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