Hommage à Cantona.


Quand les mouettes suivent un chalutier, c'est parce qu'elles pensent que des sardines seront jetées à la mer
Eric Cantona

Hoo ha, Cantona ! L’enfant terrible de Marseille, poète du football, peintre, acteur et parfois karateka contre les hooligans du dimanche.
Nul n’est prophète en son pays, et c’est encore plus vrai pour toi. Jamais tu ne l’as porté dignement le maillot bleu et blanc, il t’a toujours gêné alors tu l’as jeté par terre.
Tu n’aimais pas les arbitres de chez nous, sauf au ballon prisonnier, alors tu as traversé la Manche. Là bas tu es devenu le Roi, et même si ici on ne t’a jamais accepté, tu as su donné l’image de ta ville : l’accent, la fantaisie, le sens de l’honneur, et ce grain de folie qui parfois fait chavirer les stades et parfois fait chavirer ton âme.

Eric, quand tu étais petit, tu as du les voir toi aussi ces jolis bateaux qui au soleil couchant rentrent aux Goudes ramener quelques sardines. Les sardines c’est comme toi Eric, souvent on s’en régale, parfois elles grillent, parfois elles bouchent le Vieux Port.

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